Il y a un an. Il m'était difficile de me rendormir après ce genre de nouvelle. Chacun réagit comme il peut. J'avais un peu écrit...
Samedi 31 janvier 2009, tôt.
« Après il faut vivre ». Voici les mots que, de manière désinvolte, tu m’avais adressés ce 3 janvier 2009. La semaine avait été rude. Tout s’accélérait, la maladie gagnait du terrain.
Après il faut vivre. Je ne savais pas si c’était pour défier une nouvelle fois la maladie, memontrant que malgré tout la vie continuait et que tu étais bien décidée à en profiter au maximum, ou si tu m’indiquais la ligne de conduite que tu désirais que l’on suive si jamais un jour comme celui-ci se présentait trop tôt.
C’était sûrement les deux !
Défier la maladie, tu le faisais depuis 18 ans. Un parcours lourd et semé d’embûches. Il ne nous a pas laissés indemnes, c’est sûr. Et pourtant aujourd’hui c’est bien toutes les preuves d’amour qui ont été échangées tout au long de ce combat que je retiendrai avec une émotion toute particulière. Oui, tous ces moments où Ta famille était là pour te soutenir dignement sans ce soucier de quelconques sacrifices et tous ces moments où Toi tu essayais de nous épargner, de nous protéger. Comme si l’injustice et la mort étaient capables de soulever et de révéler le meilleur comme le pire. Le meilleur de l’Amour, tes parents, frères, sœurs et tout le reste de la famille t’avons accompagnée du mieux que nous le pouvions. Cela s’est traduit par une présence sans discontinue à tes côtés, une attention de tous les moments, une fraternité indisolvable et tous ces sourires un peu comme ses petits rayons de soleil insolents qui osent se montrer sur un ciel d’orage.
Mais la plus grande preuve d’Amour échangée a été un de ces choix difficiles à faire. Jeudi dernier tu quittais la maison pour le service des soins palliatifs. Cela peut paraître paradoxal mais c’est en te permettant de nous quitter dans la dignité, en minimisant la souffrance et en reconnaissant que malgré toute notre bonne volonté nous n’étions plus à même de te garantir tout cela à la maison, que l’Amour s’est montré à son firmament. Cet Amour Toi aussi as su nous le donner en acceptant ton départ alors qu’un de tes vœux était de rester jusqu’au dernier moment dans ces murs familiers.
C’est bien le soulagement que j’ai lu sur ton visage en ces derniers jours, soulagée de la souffrance et soulagée de nous retrouver, tous, seulement pour des moments de Tendresse, d’Amour et d’Accompagnement.
Voilà une heure à peine que Tu es partie. Et déjà mille souvenirs me reviennent. Preuve, s’il en fallait une, qu’en nos esprits Tu continueras d’exister.
Mieux qu’un au revoir ou qu’un Adieux : un Merci qui en vaut bien une infinité. Pour ces moments partagés, pour toutes tes attentions,pour Ta présence : Ta vie partagée.
A ces leçons de vie que tu as pu me donner : ne pas occuper le devant de la scène et protéger ceux qui m’entourent.
J'ai un profond respect des dates anniversaires Ces portes que le Temps dispose autour de nous Pour ouvrir un instant nos coeurs à ses mystères Et permettre au passé de voyager vers nous.
Je suis toujours surpris par les coïncidences Qui nous font un clin d'oeil du fond de leur mémoire En posant des bonheurs sur les journées d'absence Et nous laissent à penser que rien n'est un hasard
Peut-être est-ce un moyen lorsqu'ils se manifestent Pour ceux qui sont partis dans un autre univers De nous tendre la main par l'amour qui nous reste Pour nous aider parfois à franchir des frontières
Est-ce nous qui pouvons au travers de l'espace Influencer ainsi la course des années Ou serait-ce un lambeau de leur chagrin qui passe En déposant des fleurs sur le calendrier
Il existe en tous cas dans les anniversaires Une part de magie qui fait surgir d'ailleurs Les visages ou les mots de ceux qui nous sont chers Des êtres qui nous manquent et dorment dans nos coeurs
Ils sont là quelque part pour un instant fugace Et dans les joies souvent qu'ils partagent avec nous Se rendorment certains que rien n'a pris leur place Et que leur souvenir nous est resté très doux
Sans amour notre vie n'est plus qu'un long voyage Un train qui nous emporte à travers les années Mais celui qui regarde un peu le paysage Ouvre déjà son coeur pour une éternité
Au delà des paroles et de la bienveillance Il existe des voies difficiles à cerner Faites de souvenirs, d'amour et de silence Et que bien des savants vous diront ignorer
Elles sont un privilège au cœur de la souffrance Un baume pour les jours qu'on ne peut oublier Qui pourraient avoir l'air d'être sans importance Mais qui soignent des plaies difficiles à fermer
J'ai un profond respect des dates anniversaires Ces portes que le Temps dispose autour de nous Pour ouvrir quelquefois nos cœurs à ses mystères Et permettre au passé de voyager vers nous
Pour ouvrir quelquefois nos cœurs à ses mystères Et permettre au présent de nous sembler plus doux.
Ville somptueuse, ambiance bien espagnole et des découvertes par milliers !Quand on me demande de comparer Murcia à Madrid, je suis bien en peine. C'est tellement différent ! Sans connaissances géographiques je vous dirais que l'on parle de deux pays différents.
Chacun avec ses avantages et ses défauts.
Murcia, pauvre et tant magnifique de cette culture méditerranéenne, encore fidèle aux valeurs familiales...Madrid une capitale quasi-européenne, accueillante certes, mais qui se lasse sûrement des étrangers si nombreux. L'intégration aura été plus difficile. Des clichés à faire tomber ( les français seraient prétentieux !! Moi ?!!! Jamais !! ) Peut être suis-je arrivé aussi dans d'autres dispositions à Madrid ? Difficile de quitter la famille cette fois-ci. La famille, les amis...Mais au final toujours ce plaisir de se découvrir ailleurs, de découvrir une autre culture, d'autres lieux... Bref l'envie de voyager, je vous rassure, est toujours là !
Petit break pour Noël, passage par Barcelone entre deux trains et puis retrouvailles !
Un Noël très chaleureux, surprenant...
Et puis Clémence qui grandit ! Tous les regards sont pour Elle !